La direction de Bayer France a annoncé la suppression de 354 postes dans sa filière pharmaceutique à l’horizon 2023. Rappelant les résultats exceptionnels du groupe et les coûts pharamineux liés au rachat de Monsanto en 2018, le syndicat FO, majoritaire, refuse tout licenciement sec et exige un meilleur accompagnement des salariés concernés.

Ce n’est pas aux salariés de payer pour les procès menés contre Monsanto aux États-Unis, prévient Corinne Maillot, coordinatrice FO chez Bayer France. En mai dernier, Bayer HealthCare, filiale française du groupe allemand Bayer, a annoncé son intention de supprimer 354 postes sur les 636 que compte sa division pharmaceutique, au motif de la sauvegarde de sa compétitivité.

Le plus lourd tribut est payé par les visiteurs médicaux, pour lesquels 197 postes sur 278 seraient supprimés. Le plan social, qui pourrait entrer en vigueur en 2023, concerne également des responsables régionaux des ventes, des assistants administratifs et des fonctions support qui seraient externalisées à l’étranger. Il y a aussi 120 modifications de contrats de travail. En comptant les licenciements de salariés refusant ces modifications, il y a donc au total 474 licenciements potentiels, alerte la militante, également déléguée centrale chez Bayer HealthCare.

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